mardi 3 mai 2022

EN QUOI L’APPROCHE VOLTAIRIENNE DE LA SUPERSTITION REJOINT-ELLE CELLE DE THOMAS D’AQUIN OU S’EN DISTINGUE-T-ELLE ?

 

        A) Introduction

Faut-il le rappeler la superstition est partout : le vendredi 13 maudit, les chats noirs  porte-malheur, les amulettes porte-bonheur, les tarots, l’astrologie et autres sciences ésotériques qui font toujours recette…, il n’est pas jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat qui soient exemptes de la divination. Telle en attestait en 2010, Elisabeth Tessier conseillère discrète de François Mitterrand pendant ses deux septennats. 

La science nous a de multiples fois  montré que ces croyances n’ont généralement pas de fondement et peuvent être interprétées à l’envi de celui qui consulte. La particularité de ces pratiques est d’établir des liens de sympathies causales entre des choses ou des événements qui n’ont strictement aucun rapport entre eux sinon celui de l’imagination.  

Doit-on considérer qu’entre raison (entendement) et imagination il y a une incompatibilité structurelle ? Autrement dit, de la science occulte à la science positive aurait on vraiment écarté tous les rapports douteux non avérés par les faits ?

Cela a été dès l’origine l’ambition du positivisme héritier plus ou moins lointain du siècle des lumières. Or, parmi les grands esprits du siècle de louis XV, Voltaire terminait à peu près tous ses courriers par le leitmotiv « écrasons l’infâme » c’est-à-dire l’intolérance religieuse en ce qu’elle a de superstition dangereuse et meurtrière.     

Voltaire croyait au pouvoir de la raison quant à la conduite de la vertu et au progrès des hommes, il n’en fut pas pour autant athée comme ses contemporains Diderot (à partir de 1749), d’Holbach, ou le curé Jean Meslière. Néanmoins dans le Dictionnaire Philosophique il aborde la question spécifique de la superstition dans ses liens avec la religion.

Ce qui n’a jamais empêché la religion elle-même, à l’instar de la philosophie, de se questionner elle aussi sur la superstition en des termes qui ne sont pas forcément à comparer à ceux des lumières

Ainsi déjà, au 13ème siècle Saint Thomas d’Aquin, moine Dominicain et docteur de l’Eglise, consacra dans sa Somme théologique  (secunda secundae) pas moins de 5 questions à cette pratique : la question 92 (superstition), question 93 (altération superstitieuses du culte divin), question 94 (l’idolâtrie), question 95 (la divination) et question 96 (les pratiques superstitieuses).

Or il est notoire dans les textes que Voltaire comme Thomas d’Aquin définissent unanimement la superstition comme excès de la religion. Alors qu’est-ce qui permet au premier de vilipender la religion historique et au second de la dédouaner mais surtout de s’en démarquer ?   

Pour élucider ce problème, il nous faudra examiner les concepts de religion et de superstition chez le maître de Ferney comme chez le Docteur Angélique.

 

            B)  Un Dieu suprême et la question de religion naturelle ou révélée.

 b.1 la religion chez Voltaire

Comme nous l’avons évoqué en introduction Voltaire n’était pas athée, il pensait que Dieu est un grand architecte qui a créé le monde et y a inscrit des lois universelles pour en régler le cours. Vu de la sorte, nous devons adorer Dieu - et lui seulement - sans attendre une quelconque récompense ou punition tout en rejetant aussi l’adoration de multiples créatures divines qui ne sont à ses yeux que le fruit d’une imagination exacerbée (« la faiblesse de notre entendement »).

En effet, selon son interprétation les premières sociétés étaient toutes monothéistes au sens où c’est la peur qui leur faisait pressentir l’existence d’une force supérieur capable de leur nuire ou de leur être bénéfique.

Ce n’est qu’avec l’exacerbation des facultés imaginatives que cette force, ce Dieu, vînt à prendre des formes multiples mais toutes encore réunies sous l’égide d’un Dieu principal tel un Zeus régnant sur l’Olympe (hénoteisme).

Ensuite, avec la création des empires et la multiplication des rencontres culturelles, ont coexisté des cultes à plusieurs dieux irréductibles les uns aux autres, permettant à chaque croyant d’adhérer à tel ou tel panthéon selon son appartenance ethnico religieuse ou selon sa sensibilité (polythéisme). Exemple en Egypte antique coexistait l’Ogdoade d’Hermopolis (8 dieux) et l’Ennéade de Héliopolis (9 dieux)

Quand est apparu le temps des premiers « philosophes » qui se rendirent compte que « ni les oignons, ni les chats, ni même les astres n’ont arrangé l’ordre de la nature », ils gardèrent par serment le secret de la découverte d’un Dieu suprême (exemple les mystères orphiques) et ce,  pour ne pas s’aliéner le peuple avec ses opinions religieuses superstitieuses.

Finalement, ce serait en ce temps où le culte d’un Dieu suprême fut établi après moult vicissitudes chez tous les sages d’Asie, d’Europe et en Afrique et c’est aussi en ce temps que la religion Chrétienne est apparue largement assistée par la philosophie grecque (monothéisme).

Mais ce qui est important de retenir, c’est l’idée d’un stade où un Dieu suprême est reconnu « philosophiquement » ce qui est en quelque sorte le point zéro de la religion au sens où la seule recommandation est l’adoration d’Icelui sans y adjoindre aucune autre forme de culte. On peut parler à ce stade de RELIGION NATURELLE [théisme] dont le but est purement moral (faire le bien et éviter le mal) en faisant usage de la raison pour un progrès des mœurs.

Donc avec la religion naturelle au sens voltairien on est loin de la religion révélée au sens chrétien. Pour Voltaire la religion naturelle est anhistorique et universelle tandis que son pendant révélé n’est qu’une des formes historiques de la religion naturelle qui se fausse par le développement en son sein du dogmatisme et autres pratiques superfétatoires, finissant par se diviser en factions ; divisions dégénérant toujours en disputes théologiques et, dans certains cas, en guerres de religions.

 

b.2 la religion chez Thomas d’Aquin

Au contraire, chez Thomas d’Aquin la religion naturelle est une conception qui n’existe tout simplement pas, il n’y a de croyance que dans le cadre de la révélation.  C’est le principe même que l’on trouve énoncé dans le Décalogue : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. » (Livre de l’Exode 20, 1-18). Et ce Dieu porte un nom, le tétragramme,  qu’il est interdit de prononcer sous peine de sanction.  Toutefois, « Dieu peut être signifié par des pronoms et des noms relatifs » (Somme théologique tome 1 question 13 article 1), c’est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, celui du peuple juif et pas d’un autre peuple.

De ce point de vue on ne peut pas rapprocher François-Marie Arouet de Saint Thomas car dans la religion historique chrétienne on rend un culte à Dieu et Dieu s’intéresse aux hommes même si pour le docteur Angélique : « la religion est une vertu morale, nous l’avons dit. (…)[et, n.d.r.] que la vertu morale s’établit dans le juste milieu. Le vice peut donc doublement s’y opposer : par excès et par défaut (…)[lorsque, n.d.r.] qu’on rend le culte divin à qui on ne le doit pas, ou d’une manière indue. »  (Somme théologique question 92 – conclusion).

Nonobstant ces différences, il existe malgré tout un point de convergence entre religion naturelle et religion révélée vues par nos deux penseurs : l’accent mis sur la VERTU MORALE que l’une ou l’autre pratique religieuse doivent susciter chez le dévot.  

 

C) Voltaire :  la superstition vue sous l’angle de l’irrationalité et de la réprobation du pardon des crimes

«Presque tout ce qui va au-delà de l'adoration d'un être suprême et de la soumission du cœur à ses ordres éternels, est superstition. C’en est une très dangereuse que le pardon des crimes attaché à certaines cérémonies[1]».

Donc la superstition commence là où finit la vraie religion c'est-à-dire là où se termine la religion naturelle. Autrement dit dans toutes les religions historiques on trouve une part plus ou moins importante de superstition ce qui fait dire à Voltaire qu'on ne sait pas exactement où et comment commence la superstition, comme également on ne sait pas non plus où elle se termine. Les exemples qu'il donne sont associés soit à l'abus de la crédulité des croyants, soit à l'imposition de charges ecclésiales sur les successions des défunts ou pire au pardon des crimes.

Dans ce dernier cas, l’absolution des crimes par le sacrifice expiatoire d’animaux est une des pires formes d'intolérance superstitieuse car ce n'est pas la notion de pardon qui est ici réprouvée mais l'acquittement de fautes qui ne seront pas châtiés comme une vraie justice devrait le faire.

Dans un état de saine justice la condamnation et la peine n'excluent pas le pardon car il ne faut pas que les cœurs restent ulcérés. Pour autant, si le pardon est souhaitable, dans l'intérêt autant de la victime que du scélérat, il devrait se doubler d'une peine réelle et pas seulement d'un simple sacrifice expiatoire rituel faisant porter à une pauvre bête immolée le poids des actes d’un scélérat. Il y a dans le cas d'espèce un vice impliquant une déresponsabilisation confinant au fanatisme.

On sait combien Voltaire s'étaient impliqué, à son époque, contre l'intolérance religieuse notamment dans l'affaire Calas (pour laquelle il écrira le Traité sur la tolérance) ou l'affaire Sirven deux malheureuses instructions judiciaires d’où il résultât à tort la condamnation à la peine capitale de parents  chrétiens protestants qui auraient selon la chronique voulu jusqu’à l’infanticide empêcher leur progéniture de se convertir au catholicisme et ce, sans qu’étonnamment aucun accusateur n’ait jamais pu en fournir la moindre preuve sérieuse.

Plus représentatif encore fût la réhabilitation de François-Jean Lefebvre de La Barre décapité et brûlé pour blasphème et sacrilège.

Au 21ème siècle, on ne conçoit plus que de tels crimes puissent être commis au nom de la religion et  pourtant l'intolérance superstitieuse est loin d'avoir été éradiquée des consciences endurcies. En attestèrent récemment les attentats du 13 novembre 2015 à Paris qui doivent nous rappeler que l'obscurantisme n'est jamais très loin de nous.

Le seul remède à cette forme de superstition meurtrière est le développement de la rationalité et de l’esprit critique philosophique.

De ce point de vue Voltaire défend une position qui est assez proche de celle d’Emmanuel Kant dans son célèbre article « Qu’est-ce que les lumières ? »

« Les «Lumières» se définissent comme la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable. L'état de tutelle est l'incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Elle est due à notre propre faute lorsqu'elle résulte non pas d'une insuffisance de l'entendement, mais d'un manque de résolution et de courage pour s'en servir sans être dirigé par un autre. Sapere aude! Aie le courage de te servir de ton propre entendement! Telle est la devise des Lumières. [2]»

D) Thomas d’Aquin : la superstition vue sous l’angle du péché  

 Si Saint Thomas ne reconnaît pas une religion naturelle, il n'en est pas moins lui aussi — en bon aristotélicien - en quête de vertu et en réprobation du vice. A l'image de ce que l'on trouve dans l'Ethique à Nicomaque, il définit la vertu en termes de juste milieu et il nous apprend que la religion loin d'être simplement un culte est surtout une vertu morale. Parce que la religion est une vertu « au sens aristotélicien », elle ne doit pas être excessive. Au-delà de la bonne mesure on franchirait en quelque sorte le seuil du péché de superstition (qui est un vice par excès). En-deçà de la bonne mesure on tombe dans l'irréligion (sujet qui ne nous préoccupe pas présentement). La superstition est un culte divin contraire à la règle.

Le culte véritable ou l'adoration la plus authentique de Dieu passe forcément par la pratique des trois vertus théologales que sont la foi, la charité et l'espérance qui ne sauraient jamais être excessives car il n'est jamais trop de foi, il n'est jamais trop de charité pas plus qu'il n'est trop d'espérance.

Pourquoi alors le culte peut-il être quand même vicié par de l'excès ?

Si la foi, la charité ou l'espérance ne sont pas celles dévolues à Dieu Sabaoth, alors le culte est rendu à des créatures qui usurpent les prérogatives du seul Créateur. « Ainsi donc la superstition est un vice qui s'oppose à la religion par excès ; non que l'on rende à Dieu plus d'hommage que ne fait la vraie religion, mais par le fait qu'on rend le culte divin à qui on ne le doit pas, ou d'une manière indue. » (Somme Théologique Question 92 la superstition conclusion)

(...) si nous y mêlons quelque chose qui, de soi, ne se rattache pas à glorification de Dieu, au rapprochement de notre âme avec lui, au gouvernement mesuré de la convoitise charnelle ; ou encore si c'est en dehors de l'institution de Dieu et de l'Eglise, ou contre la coutume générale qui, selon S. Augustin a force de loi : tout cela doit être tenu pour superflu ou superstitieux, parce que ce qui ne consiste qu'en pratiques extérieures ne ressortit pas au culte intérieur de Dieu » (Somme Théologique Question 93 les altérations superstitieuses du culte divin, article 2 conclusion)

Il serait fastidieux ici d'entrer dans le détail des superstitions énoncés dans la Somme Théologique, aussi contentons-nous d'en énumérer les principales catégories.

·          L'idolâtrie : adoration d'objet ou d'image alors qu'ils (elles) n'ont strictement aucun pouvoir (« l'homme qui par l'idolâtrie renverse l'ordre, en s'attaquant à l'honneur divin, subit ainsi par le fait du péché contre nature la honte de voir sa propre dégradation ») (ST, Q 94 art 3) ,

·         La divination (par le démons, les astres, les augures, les sorts, les songes) : «on ne fait acte de divination que lorsqu’on s’arroge indûment la prédiction d’événements futurs » (ST, Q 95 art 1) (…) « or toute divination procède de l’opération des démons » (ST, Q 95 art 2)(…) « en tant qu’on fait avec eux un pacte tacite ou exprès » (ST, Q 95 art 2 solution)

·          Les pratiques superstitieuses (art notoire, action sur les corps, conjecture de la bonne ou mauvaise fortune, formules sacrées en pendentif).

 

E) Conclusion

Il est certain que Voltaire soutient une éthique de la raison et du progrès tandis que Thomas d’Aquin est un philosophe religieux doctrinaire. Dans ces conditions, on serait tenté de croire que tout les oppose, pourtant dans les termes Voltaire comme Thomas d’Aquin définissent unanimement la superstition comme excès de la religion. Alors qu’est-ce qui permet au premier de vilipender la religion historique et au second de l’épargner et surtout de la disculper ?

Nous avons vu que la religion naturelle chez Voltaire est pratiquement une pétition de principe, c’est le théisme qui n’est au fond qu’une fiction pour montrer ce que devrait être la vraie religion morale. Il est bien entendu de ce point de vue qu’une religion idéale comme celle-là n’existe que dans l’esprit de celui qui l’imagine. C’est comme l’idée d’un contrat social qui serait à l’origine des sociétés humaines, il s’agit seulement d’une idée posée par principe sans qu’on ait la moindre certitude sur la véritable origine des sociétés.

A partir de là, tout ce qui est pratique religieuse pour autant qu’elle prête le flanc à la critique sera irrémédiablement vu sous l’angle de l’excès et cataloguée de superstition sous-entendant par-là qu’il vaut mieux s’en abstenir et se cantonner dans les limites de l’éthique rationnelle sans renier Dieu (déisme).

Quant à la religion historique, plus communément appelée religion révélée, elle ne peut pas se contenter de pétition de principe. Elle est une église, un corps constitué qui doit vivre et s’organiser autour d’un idéal divin.

Ainsi un théologien comme Thomas d’Aquin précise bien que la superstition comme excès dans la religion ce n’est pas « pousser le bouchon trop loin »,  mais c’est plus exactement se tromper de culte, adorer ce qui ne dois pas être adoré et nier de la sorte le Dieu unique auquel seul un culte doit être consacré.              



[1] VOLTAIRE, « Dictionnaire philosophique [la Raison par l’alphabet] » coll. Classique Jaunes littératures francophones, Editions Classiques Garnier, Paris 2009, page 369.

[2] KANT Emmanuel, Qu’est-ce que les lumières, extrait de https://philosophie.cegeptr.qc.ca/wp-content/documents/Quest-ce-que-les-Lumi%C3%A8res%EF%80%A5-1784.pdf , page consultée le 23/08/2021


Glossaire 

  1. Superstition
    Définie comme un excès de la religion, elle inclut des croyances irrationnelles et des pratiques sans fondement rationnel, selon Voltaire et Thomas d'Aquin.

  2. Raison (Entendement)
    Faculté humaine permettant d'analyser, de comprendre et de juger. Pour Voltaire, elle est essentielle à la conduite morale et à l'évolution humaine.

  3. Imagination
    Capacité mentale qui, selon Voltaire, peut mener à des croyances superstitieuses lorsque les individus créent des liens illusoires entre des événements.

  4. Positivisme
    Philosophie qui valorise les connaissances basées sur des faits observables et la science, héritée du Siècle des Lumières.

  5. Religion Naturelle (Théisme)
    Concept voltairien d'une religion universelle et moralement orientée, qui ne s'appuie pas sur des révélations historiques, mais sur l'adoration d'un Dieu suprême.

  6. Religion Révélée
    Religion qui se fonde sur des révélations divines historiques, en opposition à la religion naturelle; elle inclut des doctrines et des dogmes spécifiques.

  7. Vertu Morale
    Qualité éthique que doit susciter la pratique religieuse, soulignant l'importance d'un juste milieu, comme le définit Thomas d'Aquin.

  8. Intolérance Religieuse
    Refus d'accepter les croyances ou pratiques d'autres, conduisant à des actes de violence ou de persécution, un sujet de critique majeur chez Voltaire.

  9. Hénoteisme
    Système de croyance où l'on admet l'existence d'un Dieu suprême tout en honorant d'autres divinités, une étape vers le monothéisme.

  10. Idolâtrie
    Adoration d'objets ou d'images, considérée comme un péché par Thomas d'Aquin, car elle détourne le culte du Dieu unique.

  11. Divination
    Pratique consistant à prédire l'avenir à l'aide de moyens considérés comme irrationnels, souvent associée aux démons dans les écrits de Thomas d'Aquin.

  12. Éthique de la Raison
    Perspective de Voltaire qui prône l'utilisation de la raison et du scepticisme pour guider les actions humaines, en opposition à la superstition.

  13. Sacrifice Expiatoire
    Pratique religieuse consistant à offrir un être vivant pour apaiser les dieux, critiquée par Voltaire pour son implication dans une forme de déresponsabilisation morale.

  14. Contrat Social
    Concept théorique d'une entente entre les membres d'une société pour établir des règles et des normes, en lien avec la nature des croyances religieuses.

  15. Obscurantisme
    État de réticence à accepter des vérités scientifiques ou rationnelles, entraînant des croyances superstitieuses, une préoccupation exprimée par Voltaire.

  16. Juste Milieu
    Idéal aristotélicien de Thomas d'Aquin qui soutient que la vertu se trouve entre l'excès et le défaut, appliqué ici à la pratique religieuse.

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