lundi 16 novembre 2015

L'épreuve s'inscrit exclusivement dans un art de vivre sans référence à la théorie

Pourquoi la vie devrait-elle être une épreuve préparatoire divine ? Et si elle est une préparation, à quoi prépare-t-elle réellement ? Quelles sont les raisons de la discrimination dès la naissance entre les hommes bons et les méchants ? Y a-t-il prédestination ? etc.

Avec notre mentalité actuelle, ces questions (et bien d'autres encore) sont naturelles mais elles ne semblent pas avoir été essentielles ni chez Sénèque, ni chez Epictète car la culture de soi ou l'art de vivre en philosophe font passer au second plan les interrogations théoriques.

Bien entendu l'art de vivre s'inscrit dans un champ théorique général mais il est frappant de voir que la pratique du philosophe n'y fait pas référence car le souci de soi (epimeleia heautou) s'inscrit dans un art technique de vie (tekhnê tou biou) ayant pour fin générale et absolue le meilleur rapport possible de soi à soi en rejetant les dimensions extérieures à soi-même comme par exemple l'objectif d'Alcibiade voulant devenir gouvernant. On ne tend plus non plus à s'améliorer sur le plan rationnel. Le subjectivité étant devenu le seul thème de préoccupation.




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