Le sujet en faisant usage du « je » est celui qui parle en
son nom propre à la première personne, on le retrouve sous forme de nombreux écrits
littéraires ou autres : proclamations d’un souverain, épitaphes funéraires,
poésie, édits, etc.
Néanmoins c’est grosso modo dans la poésie lyrique que la
subjectivité affective, intime s’objective comme un centre d’intérêt en soi et
prend une valeur de modèle sensible réellement confidentiel,. Avec ses chants se
déploie le caractère des émotions exaltées à l’encontre des normes établies et
des valeurs socialement reconnues.
Toutes ces valeurs deviennent relatives et conditionnées aux
affects du poète (le bien/le mal, le beau/le laid, le bonheur/le malheur etc.).
Il s’éprouve au travers de sa vie et du temps insaisissable
qui se décompte et s’égrène pour le conduire inexorablement vers la vieillesse
et la mort. Le temps est entièrement
subjectivisé, il ne s’agit plus du calendrier et des cycles cosmiques mais d’un
temps instable et changeant sur lequel le poète n’a pas de prise et avec lequel il est
impuissant et passif.
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